Après avoir entendu tellement de fois que l'éducation est un milieu de femmes, qu'il manque de modèles masculins pour les garçons qui décrochent si tôt de l'école, j'en viens à me sentir coupable d'avoir choisi l'éducation et d'être une femme...
Plutôt que d'entendre cette constatation fois par dessus fois, j'aimerais mieux qu'on me donne des pistes, des idées, des moyens qui les accrocheraient, ces garçons. Montrez-nous des projets, des enseignants hommes qui le réussissent, eux, qu'on s'en inspire!
J'aimerais bien faire autrement, mais je n'y peux rien, je suis une fille. J'enseigne avec ce que je sais et ce que je suis. Par ailleurs, je suis prête à faire tout ce que je peux pour les motiver. Je sais bien que l'université constitue une base. Le reste du chemin, il va falloir le faire par nous-mêmes, pour nous et pour eux.
Plutôt que d'entendre cette constatation fois par dessus fois, j'aimerais mieux qu'on me donne des pistes, des idées, des moyens qui les accrocheraient, ces garçons. Montrez-nous des projets, des enseignants hommes qui le réussissent, eux, qu'on s'en inspire!
J'aimerais bien faire autrement, mais je n'y peux rien, je suis une fille. J'enseigne avec ce que je sais et ce que je suis. Par ailleurs, je suis prête à faire tout ce que je peux pour les motiver. Je sais bien que l'université constitue une base. Le reste du chemin, il va falloir le faire par nous-mêmes, pour nous et pour eux.
2 commentaires:
Eh oui! Ce questionnement sur la quasi-absence des garçons en éducation préscolaire et primaire est bien d'actualité! Avant de faire le saut au scolaire, j'ai été éducateur en CPE pendant plusieurs années et c'est là, hélas, la même chose...Quel est le problème? L'éducation préscolaire/primaire n'est pas assez reconnue pour attirer les hommes ? Mon pari est un secret bien gardé: les écoles ont tellement besoin d'eux qu'on n'en parle pas! Et qu'ils seraient tellement heureux d'y aller qu'on assisterait à un engoûment sans précédent pour la profession! Plus sérieusement, l'éducation est historiquement l'affaire des femmes (qui allaient plus longtemps à l'école que les hommes) et qu'un certain parfum de "vocation" allait bien à celles qui ne se mariaient pas ou ne devenaient pas religieuses, tout en souhaitant bénéficier d'une reconnaissance sociale réelle. La place que les pères prennent maintenant dans l'éducation de leurs enfants laissent présager le meilleur...À suivre, Pierre
J'espère, en effet, que l'éducation n'est pas une affaire de femmes aussi à la maison et que les pères s'impliquent à ce niveau-là à parts égales. De cette façon, peut-être bien que nos garçons seront plus intéressés aux études et qu'ils deviendront enseignants... et que ça fera un cercle vicieux pas vicieux du tout!
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